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et que les stylos dansent - Page 7

  • tom

    L’humour noir m’a sorti de l’effroi
    Mais cynisme les a tués de sang froid
    Bang ! Bang ! Bang !

    Les petits conseils font les grands chanceux. Fortes récompenses en bonheurs, si on est sincère. Ou amoureux… Les jardins malins sont des jardins secrets. Pourtant il paraît que les conseillers ne sont pas les payeurs. Pour moi, son avis, son avance, sont de loin les meilleurs. Du son neuf, un sang neuf, pour démarrer 2009. Le bonheur est dans le mouvement. Le sur-place fait place à la vitesse, je trace la glace. Comme les parfums de conte de fées, je raconte n’importe quoi, rien que pour m’amuser un peu.
    _ C’est grave, docteur ?
    _ N’ayez pas peur, vous ne ressentirez aucune douleur. Vous passerez de l’autre côté, comme l’âme d’un vieux qui meurt. Tout en douceur. Vous vous ferez plaisir ; la maladie d’amour, j’ai presque honte de réclamer des honoraires pour en soigner mes patients. Le noir est sa couleur, le moire est sa douleur. Vous voyez, tout va bien.

    Y a d’la Rumba dans l’air pépère.
    Eh pardine, y a du printemps dans l’air, du sang dans les veines et l’arbre qui bourgeonne. Je vais le brailler, la faire ouïr, et j’vais pas la mettre en sourdine. Je vire la gabardine. Je saute du trampoline, sur cette coquine de Pauline : elle est divine. Je la carton-plein, quine ! Oh, je la pine, elle me butine, car c’est ainsi qu’elle et moi on se dine…

  • sandra

    Que pouvoir dire de cette dernière semaine
    Qui m’a fait mal comme une chienne
    Snif snif.

    Dans la ruelle éclairée par les néons du bureau, il y avait des jours plus sombres que les nuits. La vie du détective privé qui résidait ici était d’une lenteur monotone. Cette vie qu’il avait choisie lui semblait terne et fade, mais il se rapprocha pour aller plus loin dans ses désirs de compréhension de l’être humain. Son désir fût soudain. La nuée des réverbères dans la nuit lui donna la nausée. Il prit sa superbe cabriolet afin d’aller chercher l’air marin et iodé d’une plage normande. Mais il est vrai que cette atmosphère pouvant saouler comme un bon verre de vin, « et à consommer avec modération ». Il parti. De retour dans la cité parisienne, il décida de passer voir les personnes qui formaient son arbre généalogique, mais une voix lui disait préparez-vous à douter de votre famille. Il passa la cinquième et rentra chez lui s’effondrer sur une confortable moquette. Ses songes, ses souvenirs en tête, il s’effondra ; sa carcasse rongées d’un rêve d’aventure, en ayant une douce pensée concernant les baigneurs sous le ponton qu’il avait croisé.

    Soirée d’un légionnaire

    Ce jour où mon frère est sorti avec sa gabardine, je me suis dit que va-t-il faire. Il était beau en légionnaire, allait-il voir sa coquine. Il est vrai que Pauline avait un sourire d’ange elle était à vrai dire, divine. Mais avant qu’il ne butime, il lui fallait l’amener se restaurer. Mais une fois l’énergie dans leurs deux corps renouvelée, ils se dirent pardine, retournons nous lover en sourdine. Une fois enlacés et les corps jouant comme des trampolines, elle lui cria quine et sa pine se retrouva dans la chaleur de son corps.

  • tigui

    Téléphone excité
    Téléphone épuisé
    Gaston !

    De plus en plus fou ce manège : chaque jour, combler le vide de son ventre qui se vide aussitôt. Autant dire le boulot d’un buteur sans frontière avec un trou immense dans le filet des cages. Et oui, je suis gourmande et je digère très bien, et très vite ; une ventrevidise tellement fiable qu’elle est garantie même pendant les fêtes, et avec sa musique par surcroit. Du vent dans les bambous disent mes voisins timides un peu incommodé par les aléas de mon travail tripal. C’était le premier jour de sa vie nouvelle quand j’emménageais près de Martin et que je ne le ménageais ce jour-là, lui faisant offrande de la puissance d’un pet notoire. « Les fantômes reprennent du service » s’exclama-t-il l’œil fiévreux, avant de pondre dans la foulée son œuvre complète sur la musique des sphères. « Que la fête commence » me dis-je, le voyant ainsi négliger son poste d’employé au service des impôts du canton.
    C’est ainsi que fut créditer à mon arrière train bavard de nombreuses révélations.
    Moralité : maintenez le cap avec des fayots au frigo plutôt qu’une cracotte au bureau, il n’est rien de plus humaniste qu’un cul joyeux et partageur.

    Qui dine et gourgandine.
    Le murmure de la rue tout en sourdine sous la neige. Pardine je le devine, troquant sa gabardine contre le trampoline, ce fier et cher Printemps, sa coquine Pauline. Ah Pauline, si divine voisine, qui au lieu de dire « quine », me taquine la pine et butine, mutine, moi qui vine et qui dine. Les oiseaux eux s’ébrouent, chantonnent la combine !
    Mais dis-moi tu devines ?
    Bin oui, c’est une muse Pauline, du temps qui passe et use, celle qui nous amuse, l’exquise gourgandine !