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MAIS QUE DISENT-ils - Page 3

  • wolbur





    Oh vent, suspend ton fol !

    Miettes d’espace, assourdis par la nuit, spirale de glace, lobotomie rêves avortés, sueurs de plomb, le temps se fige comme en surplomb Vertige je plonge…
    Lévitation
    Bouffées d’acide, gorgées piquantes sur la glotte, en chute libre, lévitation, respiration
    Le temps défile en tourbillon, déchiqueté, éventration
    Aération
    En chute libre, en mythomane
    Oh vent, suspend ton fol !
    Miettes d’espace, éblouies par la nuit et giflée par le vent
    Giclées de glace, assourdies par le bruit et griffé par le temps ballotté, chahuté
    En xylanthrope


    La semaine écoulée, je n’étais pas présent
    La semaine passée, j’étais plutôt absent
    N’étant point informé, je n’étais pas venu
    N’y étant point allé, vous ne m’avez pas vu
    J’y serais bien zété, si seulement j’avais su
    Qu’y’avait un atelier où écrire à main nue
    Chez Zéphirin
    C’est bien…


    Le Phacochère et l’étagère de mémé

    Le phacochère de ma grand-mère avait avalé de travers une étagère. Merde alors dit mémé plutôt fâchée. Je venais juste de revenir du lavoir sans avoir aucune conscience du drame qui venait de se jouer chez mémé. Un drame capital ! pensez donc une étagère héritée de la mère du père du frère de ma grand-mère, celle qui était muette et ne disait pas un mot ! Pétrifiée par cette catastrophe mémé restait figée et finit par avoir des fourmis dans les jambes. Vers le crépuscule elle sortit enfin de sa torpeur dans un frémissement. Nous l’observâmes pour s’assurer que tout allait bien. Mais nous constatâmes que l’étagère était déjà entièrement mangée. C’était devenu sans espoir de la sauver. Horizon bouché. Toutefois je partis prévenir le SAMU en envoyant un message par pigeon voyageur. Trop tard ! l’étagère avalée avait expirée, c’était la fin. Le phacochère lui, repu, n’avait plus faim.

  • valérie




    Ca va toi ?
    Moi ça va…
    Que du bonheur
    Déviation
    Mika qu’est ce que tu fous encore ?
    Ton chien te maatte
    Marie surveille la popote
    C’est l’heure de dire au revoir
    Pat t’endors pas.

    Que des mots
    J’ai l’impression que tout le monde est parti en vitesse. Et moi j’avance avec le vent et je reviens en arrière. Ma conscience « va de l’avant ». laisse les autres derrière. Ils arrivent à la capital de tatahouinne. Ce mot « martel n’est plus là. Elle monte le destrier de la confiance. Celui-ci. rencontre une fourmi noire qui parasite la connerie. N’ai pas peur je suis ici depuis le crépuscule. J’en ai marre d’attendre. Un frémissement de naseaux. Je n’ai pas le temps. Je survole et je vais chercher l’espoir à l’horizon.. La porte va se refermer les peines, les joies et tristesses sont déposées au bord. Le corps, les tripes et la tête gèrent. Je repart de l’avant. N me prends pas pour un pigeon. Enfin je repars avec mon énergie . Merde à toi. Le phacochère va arriver à la prochaine station


    Vent
    Le vent effleure les bourgeons du vieux chêne
    Les racines sont toujours là encrés dans le sol
    L’éolienne est figée, trop superficiel
    Les nouvelles arrivent dans une sacoche du facteur
    Souffle plus fort, le message que tu portes survole
    Peut être A comme amitié
    M comme main
    O comme pas oublier
    U comme unifier
    R comme rire

  • tom




    Mes petits pious pious
    M’ont rendu fou
    Ouf ! Ouf !

    Facochère ? peuchère, tu parles d’un mot. Merde. Je sais pas quoi dire, quoi faire, et pour en revenir à la crise tout coûte trop cher, surtout pour ceux qui en ont conscience. Et capital ? Ce mot me ramène à elle, à Paris, prof de français. Elle détestait les araignées et les fourmis, leur préférant les grenouilles. Des grenouilles partout dans son studio du V ème. Quelle petite bourgeoise. Quelle meuf. On adorait jouer à des jeux de mots ridicules où on devait éviter le mot « enculé » : le genre : si tu avances et je recule comment veux tu que je te calcule, au crépuscule, renoncule et pédoncule. Etc j’ l’aimais beaucoup, celui-là : pédoncule va ! Un frémissement d’espoir à l’horizon : là je triche presque, mais bon, si y a pas triche, y a pas jeu. C’es quand même sympa quant on n’est pas le pigeon, à la fin.


    Autant de souvenirs que du vent

    Le vent d’Autan nous déchirait les poumons, chargé des poussières ocres du siroco. Le vent des fous, des fadas de Toulouse cette enfance là, cette chance là, le souvenir de mes frères et de ces hommes étranges venus du Maroc apportant des fleurs aux noms magiques : des immortelles.