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  • tigui

    Téléphone excité
    Téléphone épuisé
    Gaston !

    De plus en plus fou ce manège : chaque jour, combler le vide de son ventre qui se vide aussitôt. Autant dire le boulot d’un buteur sans frontière avec un trou immense dans le filet des cages. Et oui, je suis gourmande et je digère très bien, et très vite ; une ventrevidise tellement fiable qu’elle est garantie même pendant les fêtes, et avec sa musique par surcroit. Du vent dans les bambous disent mes voisins timides un peu incommodé par les aléas de mon travail tripal. C’était le premier jour de sa vie nouvelle quand j’emménageais près de Martin et que je ne le ménageais ce jour-là, lui faisant offrande de la puissance d’un pet notoire. « Les fantômes reprennent du service » s’exclama-t-il l’œil fiévreux, avant de pondre dans la foulée son œuvre complète sur la musique des sphères. « Que la fête commence » me dis-je, le voyant ainsi négliger son poste d’employé au service des impôts du canton.
    C’est ainsi que fut créditer à mon arrière train bavard de nombreuses révélations.
    Moralité : maintenez le cap avec des fayots au frigo plutôt qu’une cracotte au bureau, il n’est rien de plus humaniste qu’un cul joyeux et partageur.

    Qui dine et gourgandine.
    Le murmure de la rue tout en sourdine sous la neige. Pardine je le devine, troquant sa gabardine contre le trampoline, ce fier et cher Printemps, sa coquine Pauline. Ah Pauline, si divine voisine, qui au lieu de dire « quine », me taquine la pine et butine, mutine, moi qui vine et qui dine. Les oiseaux eux s’ébrouent, chantonnent la combine !
    Mais dis-moi tu devines ?
    Bin oui, c’est une muse Pauline, du temps qui passe et use, celle qui nous amuse, l’exquise gourgandine !

  • sandra

    Que pouvoir dire de cette dernière semaine
    Qui m’a fait mal comme une chienne
    Snif snif.

    Dans la ruelle éclairée par les néons du bureau, il y avait des jours plus sombres que les nuits. La vie du détective privé qui résidait ici était d’une lenteur monotone. Cette vie qu’il avait choisie lui semblait terne et fade, mais il se rapprocha pour aller plus loin dans ses désirs de compréhension de l’être humain. Son désir fût soudain. La nuée des réverbères dans la nuit lui donna la nausée. Il prit sa superbe cabriolet afin d’aller chercher l’air marin et iodé d’une plage normande. Mais il est vrai que cette atmosphère pouvant saouler comme un bon verre de vin, « et à consommer avec modération ». Il parti. De retour dans la cité parisienne, il décida de passer voir les personnes qui formaient son arbre généalogique, mais une voix lui disait préparez-vous à douter de votre famille. Il passa la cinquième et rentra chez lui s’effondrer sur une confortable moquette. Ses songes, ses souvenirs en tête, il s’effondra ; sa carcasse rongées d’un rêve d’aventure, en ayant une douce pensée concernant les baigneurs sous le ponton qu’il avait croisé.

    Soirée d’un légionnaire

    Ce jour où mon frère est sorti avec sa gabardine, je me suis dit que va-t-il faire. Il était beau en légionnaire, allait-il voir sa coquine. Il est vrai que Pauline avait un sourire d’ange elle était à vrai dire, divine. Mais avant qu’il ne butime, il lui fallait l’amener se restaurer. Mais une fois l’énergie dans leurs deux corps renouvelée, ils se dirent pardine, retournons nous lover en sourdine. Une fois enlacés et les corps jouant comme des trampolines, elle lui cria quine et sa pine se retrouva dans la chaleur de son corps.

  • roni

    Quel capot la trachéïte
    Ça s’rait mieux avec des mites !
    Quand est-ce que ça implose.

    Quand dans l’paddock on s’étouffa
    La râpe à glaviots dans l’embarras
    Au secours, je m’escagasse.

    C’est toujours au même rythme que
    La nature s’envoie en l’air du temps
    Les inscriptions encore possible
    Sur la grande muraille de l’impossible
    Impétrant qui navigue
    Au cours de la chimie du corps humain
    Patin couffin désireux d’être à qui mieux mieux
    Dans les limbes du pacifique floc
    A tirer dans tous les coins de la cervelle pouilleuse du pinard incandescent
    V’là donc Pépin qui s’amène de béton en bitume
    Qui s’esclaffe en dix-treize ans entre les ronds de chapeaux de la mamelle dyslexique
    Qui ternit au soleil couchant des objets
    De dérision et de convoitise hilarante et désuète
    Que trône sur le gibus d’une dégringolante et affriolante zèzette
    Culotte à tous les vents du palpeur enthousiaste de la grosse boulette piquante et suavissime
    En dandinant du poil comme des pouliches falsifiées
    Qui pinaillent dans le boxe du mystère des empaffés calfeutrés
    Sous l’ombrelle de Marie Antoinette
    Quand elle chût du haut de ses falbalas cancérigène !
    Quel déluge d’hypocondriaque vociférant
    Dans le plasma de l’oubli crétin
    Que le fait qu’on ait trouvé, caché sous le sable, un évangile de Marie-Madeleine
    Putassière en mal de ré-insertion inter-stellaire
    Quand Sainte Véronique la plaqua sur le fronton pissotant
    Des mamelles du diablotin anphibie.

    Derrière le petit bois…
    Eh ! Pardine, elle y alla en sourdine sous sa grande gabardinecouleur de bibine,
    Elle s’affala au trampoline du joli moi d’ermine
    La gentille Pauline
    Sa chevelure divine
    Flottant au vent, mutine
    Elle se dresse la coquine quine
    Pour épier sous sa capeline
    Le merlan frit qui pine
    Derrière la ruche et butine
    L’abeille qui se dan-dine…